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Alumna Monica Corrado im Interview/ Alumna Monica Corrado en interview

Alumni UniBE Corporate
18.03.2025
Begegnung mit Monica Corrado, Doktorin der Islamwissenschaft der Universität Bern (2010) und seit 2015 Direktorin der Fondation suisse in Paris, anlässlich des Internationalen Tags der Frankophonie.
Welche Erinnerung hast du an dein Studium an der UniBE?
Ich habe fast nur schöne Erinnerungen an die Universität Bern, an der ich immerhin 15 Jahre meines Lebens zugebracht habe. Die Erinnerungen an das Studium sind sehr stark geprägt durch die Neuheit meiner damaligen Lebenssituation: die Unabhängigkeit und Selbständigkeit durch das Verlassen des Elternhauses, eine andere Stadt, die neuen FreundInnen, die faszinierenden Studienfächer – Islamwissenschaft, Soziologie und englische Linguistik. Nach dem Studium war ich als Assistentin an der Universität Bern tätig. Auch an diese Zeit erinnere ich mich sehr gerne zurück: der Kontakt zu den Studierenden, die Semesterwechsel, die stets Neues brachten, die Dissertation, der Austausch mit den KollegInnen, das nette und kompetente Bibliothekspersonal, die unglaubliche Infrastruktur etc.
Was ist dein persönliches oder berufliches Motto?
Ich versuche offen zu bleiben für Neues und ich bilde mich regelmässig weiter. Als Studentin der Islamwissenschaft in den 1990er Jahren musste ich mich oft für meine Studienwahl rechtfertigen, weil sie als «brotlos» galt. Ich hatte jedoch nie Probleme eine Stelle zu finden. Nach der Dissertation habe ich mich beruflich in eine neue Richtung weiterentwickelt: die Bildungs- und Forschungspolitik und internationale Beziehungen. Heute leite ich ein Wohnheim für Studierende und Forschende in Paris, das zugleich ein Ort des Kulturaustauschs ist. Aufgrund der komplexen Führungssituation in der Cité universitaire habe ich vor ein paar Jahren eine umfassende Führungsausbildung gemacht und im Moment absolviere ich einen MBA, von dem ich mir nützliches Wissen und Kompetenzen für meinen weiteren beruflichen Weg erhoffe.
Was bringt dir dein akademischer Hintergrund in deiner Funktion als Direktorin der Fondation suisse?
Mein Studium, aber auch die Assistenz an der Universität Bern haben mir einen ersten Einblick in die Hochschullandschaft der Schweiz gegeben. Diese Perspektive konnte ich dank des wissenschaftlichen Politikstipendiums und des Jahres bei der Kommission für «Wissenschaft, Bildung und Kultur» des Parlaments und später im Staatssekretariat für Bildung, Forschung und Innovation vertiefen. Als Direktorin der Fondation suisse bin ich Mitglied der Auswahlkommission von swissuniversities für die Plätze im Schweizer Kontingent an der Cité universitaire. Meine bisherigen akademischen und beruflichen Erfahrungen erlauben es mir, meine Rolle kompetent auszufüllen.
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Rencontre avec Monica Corrado, docteure de l’Université de Berne en islamologie (2010) et directrice de la Fondation suisse à Paris depuis 2015, à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie.
Quel souvenir gardes-tu de tes études à l’UniBE ?
Je n’ai presque que de bons souvenirs de l’Université de Berne, où j’ai tout de même passé 15 ans de ma vie. Ces souvenirs sont fortement marqués par la nouveauté de ma situation de vie à l’époque : l’indépendance et l’autonomie acquises en quittant le foyer familial, une autre ville, de nouvelles amitiés, des matières fascinantes – l’islamologie, la sociologie et la linguistique anglaise. Après mes études, j’ai travaillé comme assistante à l’Université de Berne. Je me souviens également avec beaucoup de plaisir de cette période : le contact avec le corps étudiant, les changements de semestre qui apportaient toujours de la nouveauté, la rédaction de ma thèse, les échanges avec mes collègues, le personnel de la bibliothèque, à la fois sympathique et compétent, l’infrastructure incroyable, etc.
Quelle est ta devise personnelle ou professionnelle ?
J’essaie de rester ouverte à la nouveauté et je me forme régulièrement. En tant qu’étudiante en islamologie dans les années 1990, j’ai souvent dû justifier mon choix d’études, considéré « sans avenir ». Pourtant, je n’ai jamais eu de difficulté à trouver un emploi. Après ma thèse, j'ai évolué professionnellement dans une nouvelle direction: la politique de l’éducation et de la recherche, ainsi que les relations internationales. Aujourd’hui, je dirige une résidence pour étudiant·e·s et chercheur·euse·s à Paris, qui est également un lieu d’échange culturel. En raison de la complexité de la gouvernance à la Cité universitaire, j’ai suivi il y a quelques années une formation en « leadership » et je complète actuellement un MBA, dont j’espère tirer des compétences utiles pour la suite de mon parcours professionnel.
Que t’apporte ton parcours académique dans ta fonction de directrice de la Fondation suisse ?
Mes études, mais aussi mon assistanat à l'Université de Berne, m'ont donné un premier aperçu du paysage universitaire suisse. J'ai pu approfondir cette perspective grâce à la bourse politique et science et l’année passée auprès de la commission « science, éducation et culture » du Parlement, puis au Secrétariat d'État à la formation, à la recherche et à l'innovation. En tant que directrice de la Fondation suisse, je suis membre de la commission de sélection de swissuniversities pour les places du contingent suisse à la Cité universitaire. Mes expériences académiques et professionnelles me permettent de remplir mon rôle avec compétence.